Le groupe de co-habitants est
aujourd’hui constitué autour d’une charte
et a donné un nom à son projet :
les Sablines. L’ultime phase qui aboutira
à la construction des bâtiments vient de
s’ouvrir avec la mise en place d’une
équipe de soutien qui assurera l’assistance
à maîtrise d’ouvrage.
Depuis le printemps dernier, les candidats au projet de co-habitat en pin des Landes initié et soutenu par la CCM, se retrouvaient régulièrement lors de réunions et d’ateliers de travail permettant de brosser les grandes lignes de leur projet commun : répartition entre espace privatifs et partagés, études des aspects juridiques et financiers de l’opération, avec comme objectifs la constitution d’un groupe de volontaires stable et la rédaction d’une charte. Ces réunions et ateliers étaient encadrés par plusieurs experts et conduits par Jacques Prades, professeur d’université et directeur du Centre européen de ressources sur les initiatives solidaires et les entreprises sociales (Cerises). Une visite organisée à Paris autour de deux co-habitats.
Les avantages du co-habitat sont nombreux : les futurs co-habitants réaliseront de substantielles économies sur le prix du foncier et sur le coût de la construction, les bâtiments répondront à des normes environnementales et utiliseront le bois, éco-matériau par excellence. Enfin, ce regroupement volontaire de foyers autour d’un projet de vie en commun favorise la convivialité et la solidarité inter-générationnelle. Le projet des Sablines sera construit sur le site des Hournails à Mimizan Plage en limite de l’actuelle urbanisation. La collectivité s’est engagée à vendre le foncier à un prix très avantageux en contre partie notamment d’exigences en matière de construction bois, de mixité sociale et générationnelle et d’une clause de non spéculation inscrite dans les statuts de la société civile immobilière qui gérera le co-habitat.
Les ateliers commencés en mai 2010 ont permis de concrétiser le projet autour d’un noyau de 5-6 foyers et d’envisager la dernière phase du projet qui aboutira à la construction de cet habitat groupé sur un terrain à proximité de l’océan. Une première esquisse des grandes masses a permis de positionner les logements en termes de surfaces privée et partagée, de situation dans le bâtiment, d’exposition et de fonctionnement général. Les espaces privés représentent environ 540 m2, les espaces partagés d’une surface de 95 m2 comprennent une buanderie, une chambre d’amis, une salle commune avec mezzanine dortoir, cuisine et atelier de bricolage. Un parking avec un local à deux roues est aussi prévu.
Pour accompagner les futurs co-habitants dans cette dernière phase un groupe de ressources techniques s’est constitué en avril dernier dont la vocation principale est d’assurer une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage avec la définition du projet architectural et des solutions techniques envisagées avant le dépôt du permis de construire. Le co-habitat est aujourd’hui dans une phase transitoire. Si les réunions d’atelier ont pris fin, il est toujours possible de rejoindre l’aventure.
